Désert.
À l’ombre de tes larmes j’ai trouvé mon refuge
Comme un touareg dans le désert, à l’ombre des dunes.
De simples gouttes de pluie glissant du ciel de nos yeux
Se mêlèrent sous un dôme d’un bleu profond et insidieux,
Et offrirent en spectacle, sous la flamme d’une bougie,
Une symbiose éternelle sur ce rempart de drap jaunis.
J’y ai trouvé du réconfort car enfin je n’étais plus seul ;
Plus seul à abreuver les terres arides des tes aïeuls.
Car même dans le plus abyssal des déserts
Tu m’as accueillis chez toi, vieille âme solitaire.
Et personne ne s’est jamais plus soucié de notre sort
Ensemble nous avons côtoyé des montagnes d’or,
Aussi froide que les doigts de la mort nous étreignant,
Dans le bleu de la nuit et dans un calme cinglant.
Je t’ai finalement embrassé si fort que tu t’es évanoui,
Dans une tempête de poussière, aussi loin que la pluie…
Dans l’ombre de tes larmes j’ai fini par me perdre
Je rendis âme et pensées engloutis par le désert.
15/06/2021