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Graviers.
La poisse sur les genoux écorchés luit au soleil,
Ils batifolaient dans les graviers,
A la lisière azure du ciel.
Âpre dans la bouche, ce goût d'acier
Après un affrontement effréné et passionnel,
Le cœur comme unique bouclier.
Ils s'envoyaient des regards éternels
Sous scellé dans l'immensité de ce charnier.
La poisse sous les dorures du soleil, reflète l'éclat de l'acier, et leur peau lacérée gît dans les graviers.
24/10/2019
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