Enfoui et découvert hasardeusement comme un trésor, 

Protégé par un dragon sous la montagne

Je couvrirai de parures précieuses son corps, 

Sous sa forte et ferme poigne,

Ses lèvres et son coeur sous des montagnes d’or

Sans qu’aucune de ses protectrices écailles

Des crépuscules obscures, aux heureux aurores

Ne se soit laissée choir dans la campagne

 

Ses prunelles, son regard, des diamants bruns;

Entre ses griffes ruissellent des joyaux, 

Semblables aux plus forts des charmes anciens

Créant pour mélodie le plus doux des échos,

Si bien que mon coeur souhaite ces jours sans fin,

Pouvant soigner l’extérieur et son chaos 

Ce qui en ferait le plus beau des desseins 

Bien plus aisément que le chant des oiseaux.

 

Car si l’on comprend ce qu’est réellement un trésor, 

Le danger s’efface peu à peu du décor 

Et il devient plus précieux encore

Qu’une montagne de joyaux et de lingots d’or.